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Le blog de Michel Giliberti

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Articles avec #michel giliberti

La vie qui passe...

Dans le fond, j'ignore pourquoi je poste cette photo sans intérêt, en dehors du fait qu'elle me renvoie à l'idée du temps qui passe... 74 ans dans 6 mois, je n'arrive même pas à y croire...

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Me retrouver en France implique que je fouille dans les vieilles boîtes à photos, articles et autres souvenirs sur papier qui ont toujours su m’amuser, m’attendrir sans jamais me faire regretter le temps qui passe, car je n’ai pas l’impression qu’il s’agit de moi.

Et ce matin, je tombe sur cette photo où je devais avoir 13 ans, je pense… quel sérieux !

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Je ne poste jamais les vidéos qui traînent sur le net où l’on me voit chanter sur des plateaux télé, trimballant ces monstrueux brushings des années 70 et toutes mes maladresses, mais cette vidéo-là, simple diaporama, m’a touché. Il faut dire qu’on y entend l’une de mes chansons écrites et composées à 15 ans alors que j’étais transi d’amour pour une certaine Myrtille qui m’ignorait, grave ! Pouvais-je prévoir que 12 ans plus tard, j’enregistrerais mon premier album chez CBS et que ce serait Michel Bernholc, le si talentueux pianiste qui signa tant d’orchestrations pour Véronique Sanson, Michel Berger ou Françoise Hardy, pour ne citer qu’eux, qui en assurerait les miennes ? J’en profite, au passage, pour remercier Ève Gabin que je ne connais pas, auteure de ce diaporama. Par contre, à un moment, on y aperçoit la détestable pochette en noir et blanc bordée d’orange de mon premier single datant de 1973. En effet, la veille de cet abominable cliché, je m’étais fait arracher deux dents de sagesse, et par timidité, je n’avais pas osé remettre le rendez-vous prévu avec le photographe. Du coup mes joues sont gonflées comme celles d’un hamster repu.

MG

 

 

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Peu dormi, pas rêvé. À peine respiré sous la chaleur moite et dans les musiques lancinantes d’un mariage, quelque part au creux du quartier et aussi peu repérable qu’un grillon dans le jardin. Et bien sûr le parfum du galant de nuit entêtant, juste sous la fenêtre. C’est une étrange ressenti, une prison des sens et de l’esprit, une écriture des rêves cent fois relue, sans foi voulue qui se décline, me torture et me ménage à la fois. C’est une impression incomplète. Quelque chose manque que je ne saurais nommer, quelque chose de l’ordre de la graine et de la terre qui n’engendrerait aucune germination. Fatigue aux yeux, j’ai pris mon premier café comme j’aurais pris une tisane pour aller me coucher. Mais il était déjà l’heure de pénétrer l’atelier. L’heure de confronter ma nouvelle toile sur laquelle, à mon habitude, seul le regard du personnage est travaillé afin qu’il m’intime de donner vie au reste du tableau. L’odeur de l’huile d’œillette à l’essence d’aspic mêlé m’étreint aussitôt, et ce, depuis mon enfance. Le pinceau, enfin, s’imprègne de l’onctueux mélange du gris de Payne et d’une pointe de jaune de Naples que je viens d’installer sur la palette. Un mélange délayé jusqu’à la transparence et que je dépose d’une caresse assurée, voilà... les cernes de mon modèle apparaissent, indispensables cernes… je me réveille tout à fait.

MG

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Ma légèreté n’a pas de prix, mes lourdeurs, pas davantage. 
J’avance avec l’instinct d'un animal blessé, autant le dire, en me cachant. 
Fantôme dès l’enfance sous le regard pourtant curieux de l’autre, je reste fantôme dans le grand âge.
MG

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Aussi loin que l'on remonte dans le temps, sur leurs supposées petites merveilles, les mères veillent… . 
À vous toutes, bonne fête et à toi, bien sûr, maman, où que tu sois, désormais…

MG


 

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En 1969, à Paris, je rencontrai Frédéric, un mannequin, avec qui je devais partager pendant quelques longues soirées à refaire le monde dans les boîtes de nuit branchées et enfumées du quartier de Buci, dont une, en particulier, qui se nommait le Speakeasy. Un soir il m’emmena chez le jeune photographe François-Marie Banier, beau dandy à la lourde chevelure bouclée et qui à l’époque venait de publier « Les résidences secondaires ou la vie distraite ». Je dois avouer qu’entre nous le courant ne passa pas vraiment ; je le considérai trop mondain, moi qui ne le suis pas du tout et il dut me trouver terriblement terne. Mon charisme, si tant est que j’en aie, ne se manifeste que lorsque je me sens bien avec ceux qui m’entourent. Néanmoins il me prit cette photo, hyper abîmée aujourd’hui tant elle a traîné dans mes sacs durant des années d’une vie de bohème dans la capitale. Sans doute ma chemise tout en dentelle noire transparente ( années hippies obligent) l’avait-elle déconcerté et là, pour le coup, je le rejoins.
MG


MG

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Chair et pierre

De notre promenade terrestre et de nos ensemencements souvent stériles, de nos insignifiants profits ou de nos immenses dons de nous… que de suppliques à fleurs de peau, que de silences en bouche, que de vacarme au cœur ! MG 

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AU BOUT DU CONTE / M GILIBERTI / Galerie Alain Nadaud / Espace Sadika / Gammarth / Tunisie / du 2 au 20 novembre.

Les portes sont ouvertes...

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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