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Le blog de Michel Giliberti

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Articles avec #quelle misere !

Tous ceux qui me connaissent savent que je sors très vite de mes gongs dès que je côtoie l’injustice et la médiocrité qui la caractérise.
Ainsi, hier, au BHV, alors que j’étais à une des caisses de ce magasin parisien pour régler des achats, une des caissières se lève brusquement en éructant : « Ah ! non, c’est pas possible ! je prends ma pose. Il est hors de question que j’m’occupe d’elle. Elle pue trop ! J’ai pas envie de dégueuler. »
Interloqué par l’agressivité extrême de ces propos, je me retourne et aperçois une malheureuse qui trimbalait une charrette de fortune avec tout son bric-à-brac sous du plastique.
Gênée par l’accueil qui venait de lui être fait, elle se retira aussitôt en quête d’une autre caisse.
L’outragée et arrogante caissière ajouta aussitôt : « C’est ça… qu’elle aille puer ailleurs, mais pas à ma caisse ».
Je n’ai pas pu me contenir.
– Hé oui Madame, commençais-je calmement en la fixant, et en articulant à voix haute, la misère pue… Ça vous étonne ?
La jeune femme me lança à son tour un regard terrible.
– Elle peut se laver, non ?
– Ce qu’elle peut faire, je m’en moque, je réponds simplement à votre insolence. Quoi que vous pensiez, vous auriez pu le dire avec plus de discrétion et de toute façon vous n’aviez qu’à vous taire, et encaisser cette femme. Vos états d’âme n’intéressent que vous !
– Vous n’êtes pas à ma place.
– Vous n’êtes pas à la place de cette femme non plus. Vous voyez bien que c’est une SDF… Vous vouliez qu’elle sente le Nº 5 de Chanel ?
– Elle n’a qu’à se laver.
– Vous ne savez rien de sa détresse… rien de ses conditions de vie.  Elle ne prend peut-être qu’une douche par semaine, et elle sent très vite parce que ses habits sont sales, parce que ce n’est pas facile, parce qu’il y a mille raisons pour qu’elle n’ait pu se laver… Elle peut être malade… Vous pouvez comprendre ça ?
– Si j’étais sale, j’irais pas empester les autres… J’irais me cacher plutôt.
– Vous saurez sans doute vous cacher pour voter, je suis rassuré…
La caissière le prit très mal.
– Qu’est-ce que vous insinuez ?
– Ce que vous avez compris.
– Je ne suis pas raciste.
– Le racisme est social, Madame, rien d’autre !
À ce moment, les clients ont commencé à manifester une véritable aversion pour l’agitateur que j’étais et qui leur faisait perdre certainement un temps précieux.
Inutile de vous préciser que c’est tout qui me pousse à continuer bien sûr.
J’ai repris ma carte bancaire, mon paquet, et au moment de partir, je les ai tous regardés avec dédain.
– Vous avez raison… Mettez-vous du côté de cette caissière, comme elle soyez aveugle à la misère et allez voter Le Pen, bande de connards !
Et puis je suis parti, satisfait et bien triste à la fois de constater à quel point nous devenons égoïstes et comme il est pratiquement impossible de se mettre à la place des très pauvres dans une société qui tend à faire croire que nous devons être au top pour exister.

Quelle misère !

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Mon éditeur et moi.

Hier au Salon du livre, un visiteur s’est approché du stand des éditions Bonobo où j’étais installé pour dédicacer mes romans et m’a demandé d’un air un peu précieux, pour ne pas dire, affecté, s’il pouvait disposer de quelques marque-pages. Je lui dis que oui, bien sûr, mais au bout d’un moment, son enthousiasme excessif à dévaliser le stand, sans même regarder les livres des auteurs présents sur le stand, sans la moindre courtoisie, m’interpella. Je lui dis gentiment, et avec humour, qu’il pouvait aussi être curieux des ouvrages exposés et là, surpris par mon audace, il me dévisagea avec mépris, comme si ce que je venais de dire était incongru.
« Pourquoi ? » me demanda-t-il.
Sa réponse m’interpella et comme je m’en étonnai, il ajouta très vite pour couper court à toute investigation verbale : « Avec tous les marque-pages du salon, croyez-moi, c’est bien suffisant à lire, et puis les livres, vous savez… » (Il haussa les épaules et souffla avec ostentation pour bien marquer l'ennui qu’ils lui inspiraient.)
Je vis brusquement dans ses yeux la somme de ses non-lectures.
Je pensai alors que je préférais encore l’innocence de mes chères caissières de chez Leclerc qui n’avaient pas eu la chance d’acquérir une culture suffisante à ce bouffon hautain qui pouvait prétendre à l’inculture et à la justifier.
Quelle misère !
Cependant, le salon m’a permis de rencontrer des gens délicieux comme cette conservatrice de musée au visage très doux, aux mots apaisants avec qui j’ai partagé beaucoup d’émotion.

Conversation passionnante avec une dame...


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J'ai entendu aux infos qu'il était très sérieusement question de cloner nos dents et remplacer ainsi celles qui tomberont avec l'âge. Ces dernières, parait-il,  pousseraient normalement comme lorsque nous étions petits.
Les Japonais, preuve à l'appui, ont réussi cet exploit avec des souris.
Ils sont absolument convaincus que l'expérience sera tout aussi concluante chez l'homme, sauf que le cycle de la repousse devrait être plus long, de l'ordre de vingt ans.Donc, si une personne perd ses dents aux alentours de 70 ans, elle pourra, grâce à ce procédé, retrouver ses dents, juste avant qu'on l'enterre. Mais le plus amusant, le plus savoureux, sera de trouver une explication cohérente pour annoncer aux arrières petits enfants de ces anciens qui auront pratiquer ce clonage "dantesque" que leur pépé pleure parce qu'il « fait ses dents ».

Quelle misère !!!

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Il se passe toujours quelque chose de « zarbi » dans les grandes surfaces ; c’est ainsi.
Hier je faisais la queue à la caisse de mon Leclerc favori.
Devant moi deux filles et leurs « mecs » attendaient leur tour avec pour tout achat un paquet de fraises Tagada. Ils avaient en moyenne 17 ans.
Les jeunes m’éclatent ; d’ailleurs dans mes romans la plupart les personnages sont des jeunes.
Je suis toujours curieux de les entendre parler, leurs expressions me plaisent (je suis passionné de rap) mais là, pour une fois, mon enthousiasme en a pris un coup.
Tandis que les garçons en jogging et en « Nike » discutaient « Fitness », une des jeunes filles, habillée façon « RNB », c’est-à-dire façon « pouf  de clip » sur « M 6 » (piercing à la lèvre et nombril à l’air malgré un temps de chiotte) confiait à sa copine :
– Quelle conne ma mère, j’ai la haine… j’voulais lui taxer 10 euros. Putain, grave ! Comment elle l’a mal pris, tu peux pas l’croire ! j’y ai dit « putain, comme t’es grave, c’est pour mon gel ! » (effectivement la coiffure osée de la « révoltée » nécessitait un bon tube de gel tous les deux jours, ce qui devait expliquer les réticences de la « conne »).
– Putain quelle saloppe, c’est pas vrai… La mienne, elle est pas chiante, mais mon père, ce bâtard d’enculé de merde, c’est lui qui m’chauffe ! j’sais pas comment elle peut baiser avec ce salaud.
À ce moment intense de la conversation, un des deux garçons se retourna avec dans le regard les restes d’un joint bien dense et ceux d’une très mince conscience des choses de ce monde.
– Putain… vos gueules, les meufs !
Les filles se turent.
L’une d’elles ouvrit son sac à dos, retira un paquet de chewing-gum, en distribua au groupe et tous les quatre commencèrent à mâcher, histoire d’ajouter à leur élégante façon de parler quelques indispensables bruits de claquages intempestifs et autant de rictus salivants.
Le garçon commença à perdre patience devant la queue qui n’avançait pas.
– Putain y z’ont d’la merde sur l'crâne, ces cons ! (j’avoue que je n’ai pas compris… à la limite, de la merde sous les pieds aurait justifié une certaine lenteur de la part de ces « cons », enfin… c’est trop compliqué. Parfois les choses m’échappent. Différence d'âge surement!)
Son copain ouvrit enfin la bouche.
– Putain… y z’ont d’la merde sur l’crâne ! Enculés. (Remarquer l’option « enculés »)
Enfin, ils passèrent avec leurs Tagada.
Je les ai regardés s’éloigner avec encore quelques beaux mots en bouche comme : « Va niquer ta sœur, connard »… Après je ne suis plus parvenu à entendre, mais j’ai imaginé.

Quelle misère!


Bon, les lascars, j’vais squatter mon atelier et m’abrutir la te-tê avec Françoise Hardy.
Putain ! trop rebelle la meuf ! Avec dix euros, t ‘as d’quoi la faire bouffer  toute l’année!

M'en fou, j'passe à Pink TV, ce soir à 21h 45...




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Je suis passé chez mon boucher et bien sûr, comme ça se fait dans les petits bourgs, je me suis tapé un brin de conversation avec lui et sa « bouchère-caissière » de femme.
Tous les deux sont assez marrants d’ordinaire, mais ce matin, ils avaient une mine sombre que j’attribuai bêtement à l’abus de foie gras et à la bonne bouffe des fêtes de fin d’année où l’on prend goût aux extras…
Le chignon de ma bouchère avait une vague allure de tour de Pise et la rondeur de son visage n’exprimait que l’excès de bonne chère ; nul tressautement de joyeuse humeur dans ses bajoues. Non… elles retombaient sur son col immaculé traversé d’un ravissant collier africain qui pour le coup avait l’air d’un sans-papier échoué sur la pourtant généreuse et accueillante poitrine.
Je m’enquis donc de leur morosité, tandis que mon boucher attrapait d’une main mollassonne l’entrecôte qu’il venait de trancher pour la peser.
La caissière me regarda tristement.
– Mon mari a la maladie du fer...
Je relevai un sourcil en signe de non-compréhension…
Je récoltai un soupir bruyant de la part du boucher qui enveloppa mon entrecôte avec lassitude dans un papier rose et satiné comme ses joues. Le cœur n’y était vraiment pas.
Alors, prudemment, je questionnai la bouchère.
– Et c’est quoi, cette maladie ?
– Y garde le fer !
(Et moi qui pensais qu’il ne gardait bêtement que l’argent !)
– C’est à dire ? demandai-je encore.
– Ben y garde le fer, vous comprenez… Et ça, ben, c’est pas bon du tout. Ça lui fait des problèmes de partout ! y s’sent toujours patraque !
– Ah Bon ?
– Voui voui voui ! Et puis c’est pas tout, ça lui fait des écailles de poisson dans l’dos.
J’avalai ma salive à la découverte de cette surprenante mutation pour un boucher.
– Mais comment vous vous en êtes aperçu ?
– Ça a commencé avec ses seins qui sont dev’nus tout gris !… M’en parlez pas ! Et j’vous dis pas pour le reste… ça diminue ! (là, la bouchère fit tourner mystérieusement ses prunelles par trois fois, d’un air entendu)… et puis ses doigts s’enflamment… Quand j’y pense, ça m’gratte partout !
Sincèrement désolé, mais aussi extrêmement attiré par ce discours audacieux, je tentai d’en savoir plus.
– Et que faut-il faire dans ce cas ?
– Ben, faut l’saigner une fois par semaine ! Un bon bol !
J’eus un frisson dans le dos.
Triste destinée d’un boucher…
Plus tard, chez moi j’ai cherché sur le net qu’elle était cette mystérieuse maladie. Je ne vais pas tenter de vous l’expliquer, mais ma bouchère avait tout juste, sauf qu’il fallait un peu traduire…
Effectivement, son mari gardait bien le fer. Il était atteint d’hémochromatose et de ce fait se fatiguait très vite ; ses mamelons devenaient gris et il souffrait d’hypogonadie, sa peau se desquamait et formait des petites écailles au niveau des épaules, sans parler des inflammations articulaires ; pour finir, il fallait une fois par semaine lui retirer 500cc de sang pour atténuer l’excès de fer…
Un boucher qu’on saigne, qui a des écailles de poissons, les doigts qui s’enflamment et les seins qui deviennent gris… c’est la revanche des bovins !

Quelle misère !

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Hier soir, mon ami et moi, nous sommes allés dans un restaurant d'Évreux.
À peine avions-nous pénétré les lieux, nous fûmes accueillis par d'impressionnantes et innombrables guirlandes d'un feuillage en plastique qui courait autour des cuivres rutilants au-dessus de la cheminée, le long des poutres au plafond, et jusque dans les encoignures des murs avec la vigueur d'un liseron capricieux qui méritait un bon herbicide. Les nombreux miroirs auxquels incombait la triste tâche de refléter la caissière, étaient, eux aussi, parcourus de cette extravagance herbacée et l'ensemble, triste à pleurer, affichait le décor d'une fête ratée. Bref, le tout se voulait très « rustique » autour des nappes rose layette.
Pour nous, c'était parfait. Nous aurions de quoi oublier nos soucis.
À peine étions-nous installés, Jean-Charles sortit une cigarette pour se détendre. À ce moment, la harpie de service s'est précipité sur lui, toutes dents en avant pour dire qu'on ne fumait pas dans ce restaurant. Nous avons alors demandé où se trouvait « l'espace fumeurs ».
La charmante serveuse nous affirma que ce restaurant était totalement non-fumeur et elle ajouta avec un large sourire (seulement large et point beau) « qu'ils » avaient décidé avant que la loi sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics ne passe, de l'appliquer pour des raisons de santé, car leur clientèle le méritait.
Il était tard, nous avions très faim. On abdiqua.
Nous commandâmes deux énormes assiettes de fruits de mer, un bon vin blanc, et voilà !
Trois heures plus tard, au milieu de la nuit, ce fut la course aux toilettes, chacun à se vider, en écoutant le chant subtil des coliques de l'autre.
Ce matin, l'estomac encore mis à rude épreuve par les bulots et autres coquillages de la veille, nous sommes heureux de ne pas trop avoir absorbé la fumée d'un tabac qui aurait pu altérer nos poumons... et félicitons les responsables de ce restaurant exemplaire qui se soucient tant de la santé de ses clients.
Y a pas que le polonium qui tue !

Quelle misère !


 Après un abus de fruits de mer poloniumisés... Voici que qu'est devenu mon modèle.

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Il y a quelques jours, je descendais dans les entrailles d'un parking Vinci (un de ceux qui inondent et squattent notre territoire souterrain) et je me suis présenté devant « l'appareil à sous », histoire de me délester de quelques euros pour le peu de temps accordé à mon véhicule.

Je glissai mon ticket, puis ma carte bancaire, quand un homme s'approcha de moi pour me demander une pièce ou deux.
Je m'apprêtai à le faire quand, brusquement, une voix m'ordonna de ne pas satisfaire la demande de ce mendiant et lui pria de quitter immédiatement les lieux.
Sur le moment, j'ai cru que la voix ne s'adressait pas à moi, tant il me paraissait improbable qu'on puisse le faire, mais très vite en regardant dans la direction d'où l'ordre m'était parvenu, je découvris un haut-parleur et une caméra.
J'ai réalisé que tout était en place pour la société que décrivait Georges Orwell dans « 1984 ».

Avec flegme, j'ai sorti de ma poche une pièce et je l'ai donnée à ce malheureux, puis j'ai fait un doigt d'honneur à la caméra.
Une société du CAC 40 qui me taxe et me débite l'heure complète lorsque je dépasse d'une minute le temps effectif de stationnement ne manquait pas d'air à vouloir m'empêcher de faire l'aumône.

Que pouvais-je craindre des codes de Vinci ?


Quand je pense que c'est à Léonard de Vinci que je dois ma passion pour la peinture, ce Vinci-là ne me donne que l'envie de devenir une « racaille »... Il n'y a pas de fumée sans feu.

Quelle misère !


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J’ai trop de travail ces jours-ci pour écrire davantage, mais ce ne n’est pas l’envie qui manque (tant d’événements dramatiques ou cocasses me parviennent)…
Pourtant ce matin je suis obligé de revenir sur cette histoire dont on nous rebat les oreilles depuis hier… Le fils d’un scientifique aurait profité d’une étude pratiquée sur la momie de Ramsès II pour dérober quelques-uns de ses cheveux et plus tard, les mettre en vente sur Internet… Je trouve ça hallucinant et révélateur de notre société. Chacun y va de ses astuces pour se faire un peu de blé. Personnellement, je voudrais connaître le fou qui aimerait posséder les cheveux de ce malheureux patriarche de tant de siècles ? Un fétichiste ? Quoi qu'il en soit, je plains ce pauvre Ramsès dont le tombeau fut pillé et dont le corps est exposé aux yeux de tous dans un musée. Devant la bêtise des hommes qui perdure, il a dû se retourner dans ses bandelettes avant de s’arracher les derniers cheveux qui lui restaient sur le crâne…
Un de ces jours, on finira bien par trouver un poil de cul de Cléopâtre sur e-Bay…
Quelle misère!

Bon, que tout ça ne nous fasse pas oublier la journée mondiale de lutte contre le sida.
Soyons attentifs et généreux.



Tableau prémonitoire datant de 1999, où l’on peut voir ma momie qui, à l’époque, semblait déjà rechercher un quelconque voleur… À mieux considérer son allure vigoureuse, seule sa virilité devait être convoitée…
Après les poils de Ramsès, le cigare du pharaon.

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    Moi qui sors si peu, j’ai été obligé ces jours-ci de faire pas mal d’aller-retour professionnels et ainsi hier à midi, avec mon ami, je mangeais dans la cafétéria d’une aire d’autoroute.
Nous étions tout à notre conversation entrecoupée de fous rires, quand un couple et sa petite fille se sont attablés pas très loin de nous.
La petite fille avait de grands yeux d’un bleu limpide et semblait s’étonner de tout ; la cafétéria bondée aiguisait sa curiosité et elle posait des questions à ses parents sur tout ce qu’elle découvrait.
Hélas ! ses géniteurs, noyés dans une lassitude bien installée, ne lui répondaient pas. Visiblement agacés par chacune de ses questions, ils se contentaient de froncer les sourcils ou lui ordonnaient de manger et se taire.
Au cours du repas, la petite fille s’obstina longtemps à communiquer avec eux, puis doucement, s’apercevant que rien ne parvenait à les distraire de leur apathie et de leur indifférence, elle sortit d’un petit sac à dos une poupée Barbie un peu défraîchie et commença à lui raconter plein de choses comme à une vraie confidente.
Les grands yeux bleus de la gamine étaient cependant un peu moins vifs qu’à son arrivée, quand tout l’enchantait.
Parents Barbants… Poupée Barbie !

Quelle misère !

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Les grandes surfaces sont la source de bien des anecdotes qui me passionnent.
Ce matin, par exemple, au rayon fromage, il n’y avait personne. J’ai attendu un peu, enfin une vendeuse se présenta. Curieusement, elle ne se tracassa pas du tout de ma présence ni même de ce que je pouvais désirer… Elle se contentait d’empiler avec minutie des sacs plastique.
Au bout de quelques instants, fatigué par cette rigoureuse obstination et son indifférence, je la questionnai : « Pourriez-vous me servir, s’il vous plait ? »
Elle ouvrit enfin ses yeux sur moi et me découvrit ! Alors, avec un sourire innocent, elle me répondit : « Je peux pas vous servir, je suis pas « fromage », je suis « poisson », je suis là que pour chercher des sacs plastique, j’en manque. »
Et voilà... cette jeune fille qui doit s’appeler Patricia, ou Solange, voir encore Vanessa ne s’est présentée que sous le bel appellatif que sa fonction abrutissante lui a inspiré… Poisson !
J’espère qu’une fois chez elle, elle parvient à oublier ce doux prénom imagé et qu’elle ne se considère pas comme la Morue de son mari… À moins qu’il travaille au rayon Surgelés et là, tout rentre dans l’ordre…

Quelle misère !!!


Et pour oublier le rayon "poissons"... Le port de Bizerte.
Photo © Michel Giliberti - 2006

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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