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Le blog de Michel Giliberti

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Articles avec #michel giliberti

 

le-jardin-entrée

Les jardins sont des lieux qui vous font, autant qu’ils vous défont. Même si vous les avez fait naître de vos mains, ils ne vous appartiennent pas.

le-jardin-entree-2-copie-1

Un jour, un autre jardinier, un autre fou furieux, viendra transpirer là, où vous avez transpiré. Il décidera d’abattre cet arbre ou de supprimer ce buisson. Il foulera une terre qu’il croira sienne… erreur charmante, bien compréhensible, mais erreur tout de même.

le-jardin-accacia
Ce qui me semble beau dans cette fusion « jardinier, jardin », c’est que vous vous rendez esclave d’un amant qui s’accouplera à un autre, puis à un autre…encore et encore.
Oui, les jardins sont infidèles... c’est ce qui les rend beaux.

jardin-au-print-2

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roue

Sept heures du matin, au jardin... le soleil commence à réveiller toute chose... d'abord la vieille roue du puits qui marque l'emplacement d'un arbre adoré que la tempête a fauché l'année dernière...

glycine

... Jusqu'au sommet de la glycine arbustive qui commence à fleurir... Comment ne pas parler de tout ça... comme me taire devant tant de beauté ?

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Soleil-couchant-sur-tableau

 Ce soir, le soleil balaie l'atelier de ses derniers rayons et tente de donner à mes toiles les couleurs  dont je les prive depuis un certain temps.

soleil-sur-tableau-2-copie-1

Alors je me dis, demain peut-être... qui sait ?

soleil-couchant-atelierMais pour l'heure... laissons l'atelier se reposer dans les couleurs du soleil couchant.

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akebia  

Ces fleurs de lianes plantées voilà vingt ans et qui aujourd’hui colonisent mon jardin malgré une destruction systématique, me confondent de bonheur.
Lorsque le soleil transperce leur coeur de sang, ils prennent la couleur des grenats et même des rubis « sang de pigeon», justement... Inestimable à mes yeux !

 

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hellebore

« Juste pour le plaisir des yeux » comme disent les Tunisiens. Je suis un amoureux des hellébores, j'en ai plein le jardin. Ce sont des fleurs qui durent des mois et qui aiment l'ombre.

hellebores-2

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Pas trop d'idées... Panne séche. Aussi, lâchement, voici le tout début de Boukornine, un de mes romans dans lequel Moez (ici en photo) est le héros.
Moez-foulard-rouge-22-
– Ija !
Il dit viens ! en arabe.
Je ne réponds pas.
Pourtant, je voudrais lui obéir.
Obéir à l’Orient, obéir à mes rêves d’absolu, et mettre fin à mes errances d’enfant déraciné.
– Ija !
Sa voix encore… comme un murmure, et sa langue, comme une musique qui m’indiquerait le vrai chemin. Pour la seconde fois, je fais mine de ne rien entendre.
Du seuil de la terrasse, il cesse de contempler la mer, et se retourne.
– Qu’est-ce que tu as ? Viens là… Viens voir Bou Kornine.
Mes yeux se lèvent sur lui, mais ne reçoivent que sa silhouette noire, à contre-jour.
Le soleil est si aveuglant.
La terrasse, si blanche.
Je m’étire longuement. Ce lit est un piège. Depuis plus d’une heure, je tente d’en sortir. Je m’assois enfin sur son bord. Ma peau moite m’écœure un peu. Comment ne pas transpirer ? Il fait au moins trente degrés à l’intérieur. Je n’ose imaginer dehors, je n’ose imaginer cette puissante chaleur : ces degrés qui abrutissent.
Je m’empare de la gargoulette posée à mes côtés et dont les flancs transpirent, eux aussi. Je la porte à mes lèvres assoiffées. J’avale avec maladresse une gorgée d’eau fraîche au goût de terre profonde, comme remontée d’un puits. Elle ruisselle de mon menton jusque sur ma poitrine… De l’eau aussitôt tiède, sensuelle.
Sous la canicule, l’érotisme est un psychotrope qui cherche tous les prétextes pour se manifester.
Je tais mes gestes autant que mes mots. La gargoulette entre les mains, je guette l’indicible.
Rien.
Juste le silence jaune entrecoupé du grésillement électrique des mouches épuisées qui tourbillonnent au sol avant de s’éteindre.
Moez quitte le seuil de la terrasse. Il approche, enfin.

Moez-terrasse-55

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tourterelles
Pour terminer le cycle précédent de mes cinq derniers tableaux, rien ne vaut ce message d’amour poétique. Malgré un froid insensé, ce couple de tourterelles reste là, uni et amoureux sur le poirier du jardin en attendant le printemps ; un peu comme le mien qui rêve de soleil, d’envol et de dépaysement.
À quelques jours de la Saint-Valentin, date de mon anniversaire, ce message d’amour est très clair.
 

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Encore dans les brumes d’un voyage éprouvant…
L’amour d’une mère est si insaisissable, si fort.
Chaque nuit, dans la chambre voisine, son souffle fatigué parvenait à mes oreilles et  mon cœur se serrait de l'entendre se battre dans une presque cécité et une surdité épouvantable…
Pourtant, dans la journée, ses yeux me regardaient comme toujours, même si ses mains si vieilles avaient besoin de me toucher pour se rassurer…
Et ce matin, dans le jardin retrouvé, la tempête a couché un de mes plus beaux arbres... mon préféré.
Le vent m'apporte un premier deuil.

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Petit rituel trimestriel…
Quelques jours à Toulon chez la mamma qui, sur cette photo datant de 1962, rayonne devant les aptitudes de son fiston qui, lui-même, irradié de béatitude "Léonardesque" ignore encore tout des vicissitudes liées au métier qu'il convoite…

À très vite…

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Ce soir, le réveillon de Noël nous fera retrouver la magie de l'enfance et pour s’en convaincre, rien de tel qu'un petit souk de lumières et de couleurs… Voici le mien. 
Joyeux Noël à tous !

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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