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Le blog de Michel Giliberti

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Articles avec #michel giliberti


Quoi ?... Je ne vous avais pas dit que j'avais un job en Tunisie ?


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Demain je serai chez ma mère pour quelques jours, et pour décrire comment je reste à ses yeux quand elle me retrouve, ces photos permettent de l'imaginer mieux que tous les mots...


Cour le la Petite Sicile en Tunisie... mobylette de papa et chemise indienne que je détestais.


Terrasse de l'Olympia ... Marcel, short, babouches et poussin mécanique... Vaste programme !


Et pour finir, nous voici ensemble, maman et moi sur la terasse en question...

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Une nouvelle année, veuve des promesses de l’ancienne, commence dès aujourd’hui alors que mon blog vient de se refermer.
Je voudrais vous dire comme la mienne a été intimement liée à la vôtre. Ces quelques mois de ma vie de blogueur m’auront prouvé, une fois encore, qu’à ne jamais tricher avec l’affection, elle vous revient en plein cœur.
Vous tous, que je connais si peu et tant à la fois, je vous serre dans mes bras pour vous souhaiter la plus belle des années…
La plus brûlante pour les sens,
La plus jouissive pour l’esprit,
La plus salvatrice pour la sérénité.
Alors, pas de repos pour vos cœurs… Qu’ils battent !
Qu’ils battent comme de joyeuses percussions et fassent oublier la triste musique métronomique de l’ordre établi.
La médiocrité qu’on veut nous imposer n’est pas une fatalité et elle ne doit pas prendre le pas sur nos exaltations.
Jean-Charles, mon compagnon de toujours se joint à moi pour vous embrasser en ces premières heures d'année bissextile.

« Pace et salute », mes amis.

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Porte-a-tozeur.jpg

   La porte se ferme pour quelques jours...
Demain et jusqu'à lundi, je serai en Tunisie
À très bientôt...

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les-demons-de-Manu.jpg
U
n peu de fantastique dans ce monde qui en manque cruellement
...
Clore nos paupières sur des rêves obscurs
, et les rouvrir sur des matins lumineux…
Moi, la nuit dernière, sur le plan « rêve obscur » j’ai été servi, puisque j’ai rêvé Roseline Bachelot dérobant un énorme cœur de cristal noir qui appartenait au gouvernement et dont il était le symbole. Afin de le dissimuler, elle le plaçait sur son dos, accroché à une grosse chaîne qu'elle avait autour de son cou et s’en allait sur la pointe des pieds en évitant le regard de Sarkozy tout habillé de velours rouge… ça me faisait mourir de rire dans mon rêve.
Bref, ce matin je ris moins, puisque cette charnelle ministre d’apparat (comme l’a nommée l'animateur Yassine Belattar de Génération 88,2 sur Canal+ le 28 novembre) est toujours là, toujours bourgeoise, toujours rigolote, certes, mais surtout... toujours incapable !
Quant à celui dont elle évitait le regard dans mon sommeil, il est bien là aussi, mais tristement vêtu de noir, pour ajouter à ma déprime.

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Hier, la terre a tremblé aux Antilles… Un séisme de 7,3 sur l’échelle de Richter qui en compte 9…   Dégâts matériels avant tout...
Hier soir, les écrans de télé ont trembloté d’un séisme de 0,1 sur l’échelle des promesses sociales qui en comptait tant… Dégâts humains assurés.
Alors, à chacun ses séismes...
Ce soir, le mien, s'appelle Jérôme...

Jerome.jpg
Pour longtemps encore, longtemps après…

Un regard, le sien, dans l’objectif… et le vent autour de ses cheveux, dans la nuit défaite, et le jour qui va poindre.
Pour longtemps encore, longtemps après…
Un regard, le mien sur l’écran… et la musique autour de son visage, dans le jour défait, et la nuit qui va poindre.Jerome.jpg
Jerome.jpgJerome.jpgJerome.jpgJerome.jpgJerome.jpgJerome.jpg



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Fantome-d-amour.jpg
U
n p’tit coin de paradis qui prend l’eau, c’est pas grave.
Le soleil reviendra et avec lui, les rires.
Les impasses ouvrent souvent sur des boulevards… Alors, j’attends. J’attends le sommeil tranquille, les réveils moins frileux.

J’attends la main sure et le geste de bronze.
J’attends tout d’un futur incertain pour qu’il m’ouvre les portes d’un présent éternel.
J’ai des souvenirs de pierre, tant ils sont su construire ; ce n’est pas l’éboulis d’aujourd’hui qui va tout emporter…
Le jardin s’éternise en automne d’un sommeil bien pesant. Alors, faisons comme lui, mon amour, couchons-nous quelques mois pour renaître au printemps et s’il le faut, couchons-nous pour toujours.

J’ai ta main sur la mienne, ton souffle près du mien, ça vaut tous les voyages…

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Un-an-20001.jpg
Un an que mon baby blog est né. Un an déjà... et il faudrait avoir le moral ?
J'étais persuadé de l'avoir ouvert le 23 octobre, mais non, c'était le 3. Alors avec un peu de retard, je lui souhaite un bel anniversaire... Quatre trimestres de coups de coeur, de blues, de révoltes, d'humour, quatre petits carnets de papier chiffon empilés ...

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Dans ce premier roman paru en 2000 et en 2002 dans sa version intégrale, je raconte la descente aux enfers d'un homme qui vient d'assassiner son amant et se retrouve face à son cadavre toute une nuit, le temps d'un règlement de comptes posthume, le temps d'un huis clos où la folie balaie souvent la simple condition humaine.

Insight.jpgÀ ce moment de l'histoire, l'assassin, dans un état de délabrement intense entre l'alcool ingurgité et l'angoisse, devant son acte ignoble, commence à ne plus tout à fait distinguer le rêve de la rélaité et ne contrôle plus ses pulsions.

.../... Quelle sensation éprouve-t-on à embrasser un mort ? Une lueur de lucidité colle un sens interdit incandescent au fond de mon cerveau ramolli, mais la folie et l’alcool me donnent tous les feux verts.
N’est-ce après tout que la perversité qui me torture ou le fait que ce corps inerte soit encore pour quelques heures celui de l’homme que j’ai aimé ? Si ma bouche effleurait son front, on trouverait ça normal. Un simple geste d’affection. Mais non, moi, je veux sa langue contre la mienne. C’est horrible !… Comme pour la pizza que je lui enfoncée dans la gueule… Ça revient… Je me dégoûte… Mais qui est en mesure de me juger, bordel de merde ? À part moi-même… Je m’approche à nouveau… Près… si près. Je dois rêver. Il n’y a plus aucune possibilité de contenir mes gestes. Inexorablement, mes lèvres se rapprochent des siennes… Voilà, je force ses mâchoires à s’entrouvrir et ma langue explore le goût de la mort.
Je reste immobile.
Je crispe les paupières dans l’attente d'une engueulade de sa part, comme chaque fois que je commettais une bêtise, mais rien ne vient.

Il n’y a plus que de moi dont je doive avoir peur.
Alors, pour me prouver que je suis maître de la situation, je replonge ma langue dans sa bouche sans vie et ce délice sans nom fait bouillonner le sang dans mes veines et gangrène ma raison au point que je l’embrasse avec fougue et ardeur.  L’approche est extraordinaire… Sa salive froide a des relents de paradis obscurs et, sous l’encre de mes paupières, des flashs de lumière m’éblouissent. Je suis ignoble et je m’en moque car là, se trouvent mes seuls actes de bravoure.
Enfin, je me relève péniblement et plante mon front contre la vitre. Dehors, les piétons, les voitures… Paris ! Tout me paraît beaucoup plus mort que dans cette pièce. Je n’ai jamais vécu aussi intensément, jamais autant vibré. Thomas ! J’ai l’impression de naître, et je passe un doigt fébrile sur mes lèvres qui viennent de vivre quelque chose d’exceptionnel.../...

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Comme d'hab, quand l'inspiration déserte mes neurones, je fais appel à mes périodes plus fertiles... Voici donc un extrait de "Derrière les portes bleues", un de mes premiers romans où Jérémy, chanteur désanchanté et destroy, se retrouve au matin de sa première nuit d'amour avec Tarek, un  de ses fans, dans un petit hôtel de Tunisie, à Guengla, au bord de la mer... une nuit d'amour si imprévisible... une nuit d'amour à l'encontre de ses habitudes sexuelles et qui va bouleverser le cours de sa vie.
Tableau ayant servi la pochette du livre.
.../... Depuis plus d’une heure, Jérémie admire la barque frêle d’un pêcheur. Elle est plantée là, au milieu de la mer, irréelle.
Un regard à gauche, elle n’existe plus.
Un regard à droite… Pareil.
Mais elle est là, immobile ! Avec le clapotis de l’eau à contre-pied de l’immense terrasse blanchie à la chaux.
Derrière, la chambre, porte bleue entrouverte. Et sur le lit, allongé en chien de fusil, Tarek ! Son sommeil émouvant.
Lui, Jérémie, est devant, comme le capitaine d’un navire, face à l’horizon et à la mer si calme.
Un léger vent caresse sa peau encore vibrante de l’autre.
Il n’a pas pu s’endormir après…
Trop peur du réveil… Tout est si nouveau, si insolite. Il n’explique rien de son désir. Il ne le nomme pas.
Comment a-t-il pu dépasser la simple attirance qui, en soi, n’est pas exceptionnelle ? Qui a pu instiller au fil des jours un tel changement ?
Il a vécu la nuit la plus insensée, la plus subtile, la plus vraie à épouser le mot, le geste ! Et pourtant un vent de folie a balayé la plus élémentaire de ses convictions. Au-dessus du visage de Tarek, c’est la paix qu’il a rencontrée, et il s’en étonne. Les sourcils de Tarek, ses lèvres, son nez, chaque contour lui a paru si évident, comme à la fin d’un voyage, quand l’avion rencontre la terre et que, dans l’ancienne trace, le pied retrouve ses repères.
Il n’oubliera plus…
Aucun murmure, aucun gémissement ne l’a à ce point envoûté comme ceux de Tarek quand il s’est abandonné, ivre de vie, fragile et fort, offert à ses pulsions. Ses soupirs et ses râles ont été à l’image de ses phrases contractées, de ses mots en verlan, si beaux, si déroutants.
Actuel d’amour !
Non, il n’a su s’endormir après.
Tarek, lui, a sombré dans un sommeil sans nom… Repu, désarticulé.
Victorieux.
Et avant cette nuit, il y avait eu dans l’après-midi la plage des grottes près de Bizerte… Le varech têtu, enroulé autour des jambes, le sable curieux… La première fois.
Il y avait eu l’accord, sans précédent… Les mots dans l’oreille… Murmures d’hommes ! Et puis l’arrivée à l’hôtel de Guengla… Les regards complices du gardien, sa compréhension et, surtout, l’incroyable spectacle d’un hôtel vide, blanc, aux façades croulant sous les mauves bougainvilliers et dont les chambres, à l’ombre des eucalyptus géants, donnaient sur la mer turquoise. La mer qui s’épanche… La mer à l’infini.
Et cette barque !
Et il n’est que 7 heures.
De minuscules fourmis courent le long de la balustrade. Jérémie se met à les aimer… Il aimerait les vers de terre, ce matin. Il s’accroupit et en fait grimper une sur son index. Sur le mur opposé, une plus grosse, à tête massive et rouge attire son œil. Il lâche la petite et tente de se saisir de l’autre.
Impossible !
Dès qu’il approche son doigt, elle fuit et, si elle s’arrête devant l’obstacle, c’est pour se mettre en posture d’attaque, pinces entrouvertes et menaçantes. Jérémie n’est pas rassuré et ne sait comment s’y prendre.
– Si tu rongeais pas tes ongles, t’aurais pu déjà la pécho.
Jérémie sursaute et se retourne vivement.
Tarek, accroupi sur le seuil de la porte, les coudes sur les genoux et la tête entre les mains est en train de l’observer.
– Tarek !… Tu dors pas ?
– Non, je mate ton safari…
Jérémie s’accroupit à ses côtés et passe un bras autour de ses épaules.
– Y a un truc pour attraper une grosse fourmi, continue Tarek, la voix éraillée et les traits chiffonnés par le manque de sommeil. Faut mettre ton ongle tout près de ses mâchoires, elle le pince, toi tu sens rien, et elle le lâche plus. C’est têtu comme un rebeu ! Après, t’as plus qu’à lui arracher la tête, quand tu veux t’en débarrasser.
– Quelle horreur !
– Tu peux pas faire autrement, elle lâche pas, j’te dis ! C’est très con !
– Comment tu sais ça, toi ?
– C’est Karim, mon cousin, qui m’a appris quand j’suis venu… Mais lui, c’est super-Beygon. Les fourmis, les mouches, les cafards… tout c’qui fait chier, il t’les attrape ! Il fait des perquiz dans les buffets, sous les lits… Il laisse rien ! Il guette même les murs Lacoste !
– Les murs Lacoste ?
– Ouais… Le soir, quand les tarentes restent scotchées sur les murs, on dirait des p’tits crocodiles… Ça signe les façades !
Jérémie sourit, comblé. Oubliées les fourmis. Il contemple son ex-fan… Cadeau encombrant et indispensable.
– Tu veux qu’on prenne le p’tit déj’ sur la terrasse ?
– T’es ouf, t’as pas vu l’heure ? Tout l’monde comate.
– Mais l’hôtel est vide.
– J’te parle de ceux qui font le service… Je suis sûr qu’ils ont engagé une meskine qui arrive vers 8 heures. On est carrément seuls... grave! C’est Brian de Palma, cet hôtel !
– Qu’est-ce qu’on fait, alors ?
Tarek se masse le visage, sourit et baisse la voix jusqu’au chuchotement.
– Tu m’as fait l’amour khamsa. (Il tend sa main, doigts écartés en éventail.)
– Qu’est-ce que ça veut dire ?
Tarek a une expression totalement enfantine.
– Khamsa, ça veut dire cinq en arabe… On a baisé cinq fois cette nuit.
– Et alors ?
– Viens, on va attendre un peu pour le p’tit déj’… J’peux pas rester dans cet état… Regarde. (Il montre du menton son caleçon et place la main de Jérémie sur son sexe.) Setta, ça veut dire six… Et six, c’est un chiffre rond ! Rentrons dans la chambre.
La porte se referme, et l’étrange hôtel sans voyageurs, les cours bordées du velours pourpre des pensées, les jardins où serpente le tuyau d’arrosage jaune, retrouve l’absolue tranquillité que convoitent les petites tourterelles grises de Tunisie.../...






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