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Le blog de Michel Giliberti

Souvenirs-d'AfriqueC’est de bonne heure
Que mon bonheur
Se fit d'un rien
  Quand l’hibiscus...
 Quand le bissap…
 
C’est bien après
Que tes apprêts
Me fatiguèrent
   Quand les mensonges…
   Quand l’arrogance…
 
C’est l’Harmattan
Qui m’arma tant
Sous le soleil
   Quand la poussière…
  Quand le départ…

© Giliberti

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Catastrrophe-en-hiver-3

Et voilà... Joyeux Noël à tous depuis la maison où la neige m'a PRIS EN OTAGE depuis une semaine. Plus que trois jours de réserve (pattes et riz). Pas le moindre foie gras, pas le moindre Sauterne. Il ne peut même pas aller crier famine chez sa voisine, la Martine... Elle est en vacance. Help, Help!!!

catastrophe-baie-vitree

Depuis la baie du salon...

pere-noel-dans-la-marmite
Tant pis pour lui... Trop faim!!!

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David-en-bleu

Tu es la proche nuit
Je suis le jour d'avant.
    Si seulement tes yeux...
 
Tu es le cri d’ailleurs
Je suis l’ailleurs d’un cri.
    Si seulement ta bouche...
 
Tu es morsure pourpre
Je meurs à larmes blanches.
  Si seulement tes mains...

© Giliberti

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Carthage

Carthage, l’incroyable et brillante cité punique tant admirée pendant des siècles n’est pas ce seul site archéologique que les touristes visitent et contemplent à longueur d’année.

Carthage-2008-12-copie-1C’est aussi une petite ville verdoyante près de la colline de Byrsa, où les maisons d’une beauté saisissante se nichent au creux de jardins luxuriants...

Carthage-2008-7...Une ville quadrillée de routes ombragées de gigantesques palmiers aux troncs badigeonnés de chaux.

Carthage-Boukornine--2008-9La mer est là, à quelques enjambées et les parfums, les discussions à n’en plus finir... la mélancolie, parfois, quand, à regarder l’immensité turquoise, brillante comme une laque, vous arrivent des besoins de prendre racine par ici, sur cette terre au passé glorieux, et de n’en plus bouger…

Carthage-2008-2

Le soir, lorsqu’on se promène dans le silence entrecoupé de rires lointains, de notes de musiques, du chant des grillons et que dans la douceur de l’air, on arrive doucement aux ports puniques, les fleurs dégagent de telles fragrances que l’ivresse n’est pas loin.

Carthage-2008-5 C’est un scandale d’émotions qui s’acharne à vous griser. Je ne sais si c’est un excès de romantisme de ma part, mais peu importe, Carthage vous prend, vous laisse et vous emporte dans un tourbillon poétique que seuls, les blasés de la vie ne peuvent apprécier.

Carthage-2008-11Puis, quand la chance vous permet d’avoir des amis aussi charmants que les lieux qu’ils habitent et qu’ils vous ouvrent leur porte, le paradis s’invite aussi et se faufile

Carthage-2008-3

... dans le labyrinthe des allées...

Carthage-2008-4

... des portes secrètes, fleurs écarlates, cérémonies particulières, soieries mordorées, encens, pâtisseries, thé aux pignons de pins ou café parfumé à la fleur d’oranger… En faut-il davantage pour tomber sous le charme de Carthage ?Carthage-2008-10

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Hotel-Tunis-3

J’aime la surprise que provoquent en moi les vis-à-vis des chambres de hasard.
Tirer le rideau et, encore endormi, découvrir ce qu’on n’a pu voir la veille en arrivant de nuit, c'est le début du voyage.
Ce jour-là, depuis la fenêtre du quatrième étage de l’hôtel, je découvris un grand bâtiment impressionnant...

Hotel-Tunis-2

... et sur ma droite, la cime de palmiers vertigineux qui griffait l’azur du ciel. La grisaille de Paris, encore inscrite dans ma mémoire, me parut étonnamment surréaliste.

hotel-tunis

Qui pouvait se cacher derrière les hautes fenêtres de cet édifice de l'époque coloniale ?
Je m’étirai. Les clameurs de la ville montaient jusqu’à moi et avec elles, la chaleur. Pas de doute, j’étais à Tunis.
Je me sentis apaisé comme chaque premier matin au coeur de cette ville pourtant palpitante.
Je décrochai le téléphone et commandai mon petit déjeuner. Luxe suprême !
Plus tard, après une douche salutaire, je me glissai dans le bruit et dans la foule, voyageur anonyme en mal d’oubli de tout et j'arrêtai un taxi pour qu'il m'emmène à Sidi Bou Saïd...  

 

Un taxi jaune pour un voyage bleu...

taxi-jaune ...au pays des yeux noirs.

Tunis-yeux

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chair-de-poule

Tu avais beau te parer de toutes les défensives, ta peau, juste au niveau de la poitrine, trahissait bien l’inquiète envie, l’humaine raison de vivre l’aventure…
La chair de poule, mais oui… la chair de poule !

 

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Laurent-rouge-2Vous étiez une lumière douce, une lumière fauve, un cri muet dans le silence bruyant de mes non-dits.
Mais dans la lumière ou dans la nuit, vous signifiez alors que l’improbable existe, qu’il faut toujours croire en l’expression d’un jour plus beau ! Un jour nouveau qui force aux souvenirs.

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Sidi-bou-Said-intime

Du fond de mon placard doré, je capte souvent la fuite du temps, ses cimes inatteignables, ses abîmes permanents.
Toujours attendre l’improbable, partir pour nulle part, croire que les chaines se brisent, ranger ses souvenirs puis recommencer avec de moins en moins d’entrain jusqu’à ce qu’un jour tout se fige comme à la surface d’un lac gelé.
Reste à cultiver le vague désir de sagesse qui se barre à la moindre turbulence des sentiments. S’imprégner de la chaleur des soirs d’été quand l’orage menace, mais, comme le temps, les soleils se barrent, eux aussi, et les pluies n’arrosent plus rien.
Attendre alors de l’obscur si proche la clarté élargie comme celle du regard des enfants. S’en contenter. Pas de renouveau. Juste un repli.
Partir finalement !
Partir en abandonnant tout sur place, comme on laisserait un courrier inachevé sur son bureau.
Partir en renonçant au temps dilué des rêves, des inextricables complexités d’une âme sauvage qui à force d’écouter les autres aura oublié de s’entendre.

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l'oragePuis le ciel s’est assombri, les bleus sont devenus blessure… L’horizon, une slmple lézarde blanche entre ciel et mer.

l'orage-1-copie-1

Moi, spectateur habituel des choses et des gens, j’ai savouré l’attente de l’orage et les gouttes mauves du bougainvillier immobile dans le dernier carré encore lumineux.

l'orage-2

Dépossédé de mes craintes et de mes espoirs, j’ai attendu le bruit du tonnerre dans le grand silence d’avant la pluie.Coiffé de l’infini désir de m’oublier, j’ai fermé les yeux dès la première déflagration.
Paupières d’encre dans la lumière électrique.
Sourire pâle dans la nuit.
Déliés calligraphiques d’une vision d’apocalypse. Les mots sont-ils vrais ? L'espace n'est-il pas qu'un vaste courant d'air ?

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Étrange comme l’illusion peut parfois suffire à embellir l’instant fragile d’un cœur en perte de sentiments. Sidi Bou Saïd a ce pouvoir…

Sidi-Bou-Said-2010-e

La maison d'un ami d’abord, "Dar Faten" au petit matin, bastion éphémère entre bleus et blancs… entre craie et argile, entre eucalyptus et résineux.

Sidi-bou-said-2010

Les chats qui vous adoptent très vite et font leur ronde dès le matin sur l’arrête des murs qui ne vous protègent de rien…

Sidi-bou-said-2010-b

Les lanternes face à la mer et le bougainvillier qui constelle l’azur du ciel de ses mauves pétales…

sidi-bou-said-2010-g

Les voiles de la terrasse qui claquent au vent comme celles d’un navire…

sidi-bou-said-2010-d

  La lanterne, phare mouvant, qui se balance gracieusement…

sidi-bou-said-2010-j

Le feu de l'autre bougainvillier, orange celui-ci, et dont la moindre chute de ses fleurs mérite de finir en beauté dans le feu d’un émail incandescent…

sidi-bou-said-2010-f

La transparence bleue d’un verre sur la faïence ancienne…

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Une rose qui se fane à quelques centimètres des calligraphies turquoise d’un vase en terre cuite…

sidi-bou-said-2010-k

Et puis le jour qui diminue, l’horizon qui s’estompe, la pierre qui devient bleue…

Sidi-bou-said-2010-i

Oui Sidi Bou Saïd, c’est un peu ça… une atmosphère qui vous allume comme un coucher du soleil puis vous consume comme un alcool ; mais dans l’un ou l’autre cas ce village haut perché sur sa falaise rouge réveille vos propres contes orientaux.

sidi-bou-said-2010-oDes contes d’orages attache et d’orange tâches, d’amères pensées et de doux pardons, de noires prunelles... Une fuite du temps qui ensorcèle votre devenir.

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Le blog de Michel Giliberti

Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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